vendredi 30 janvier 2009

Compte–rendu de la préparation et de la passation du CFG (Certificat de Formation Générale)


Pour se préparer au CFG, nous sommes restés six mois à la Boite aux Lettres. Nous avons eu atelier CFG deux demi-journées par semaine. Nous devions choisir deux thèmes : un sur la vie professionnelle et l'autre sur la vie quotidienne pour constituer un dossier.
Dans ce dossier, il y a aussi notre CV et une lettre de motivation.
Pour ce travail, on recherche des informations sur l'Internet et dans des livres, et nous rédigeons les deux thèmes choisis (avec l'aide des bénévoles).
L’examen a lieu sous la forme d’un entretien de vingt minutes environ uniquement à l'oral.
Devant le jury, il faut se présenter : état civil, parcours (CV et projet professionnel). On est interrogé sur les thèmes de notre dossier (vie professionnelle et quotidienne) sous forme de questions–réponses. Il faut réagir aussi à des questions de la vie de tous les jours et sur la santé. Cela correspond au programme qu'on a étudié (ex : quelles maladies y a-t-il eu cet hiver en France ?)
Il faut vaincre son stress et reprendre son calme (bien se connaître pour d’autres épreuves comme le permis de conduire). A la Boîte aux Lettres, on a passé des CFG « blancs » pour s’entraîner (notamment avec des bénévoles). Le jour de l'examen au collège, on a trouvé le jury sympathique. Il y avait deux personnes gentilles et sérieuses (prêtes à aider dans le discours surtout quand le français n’est pas notre langue maternelle).


Cynthia et Fatma, avec l'aide de Daniel (bénévole).

vendredi 23 janvier 2009

Apéritif dinatoire pour les bénévoles


Atelier d'écriture : à l'Epicerie Sociale

Souvenirs de voyage

Quand je pars en voyage, je m’achète une tasse.
Après je les range dans mon placard.


Quand je pars en voyage, je m’achète du chocolat.
Mais il fond revenu là.

Quand je pars en voyage, je m’achète un bracelet.
J’en ai un stock mais je n’en porte jamais.

Quand je pars en voyage, je m’achète des draps.
Ils sont de couleurs parce qu'en blanc, ça sert à quoi?


Nathalie, Son Amary, Fatim.

Le Chemin d'Iris : la visite guidée (texte de Véronique)



































Nous avons voyagé sur les traces de la Caravane d’Or le mercredi 14 janvier .Nous étions cette après-midi-là dans un car pour aller au musée des Beaux Arts, au Conservatoire de musique , à la Luciole et au théâtre. Nous avons fait la connaissance des artistes plasticiens et nous avons découvert leurs œuvres qui était belles .Nous avons fait le circuit en trois volets.
Le premier volet :
le Conservatoire de musique et le Musée.

Michel Froger nous a accueillis au Conservatoire de musique pour nous faire voir son œuvre qui s’appelle l’ « Arbracadabra ». Il a fait participer les habitants d’Alençon. Il nous a expliqué qu’il était artiste plasticien et musicien. Il recherche des mots sur un arbre. C’est pour ça qu’il a fait participer les habitants d’Alençon.
Nous sommes allés voir au musée des Beaux Arts et de la Dentelle Elisa Fiasca qui nous a accueillis pour nous faire voir ses œuvres sous les arcades de la cour carrée. Son sujet est sur la dentelle et le henné. On a découvert les dessins d’Elisa Fiasca.
En décembre, au centre socio-culturel Paul Gauguin, elle nous avait fait faire des choses avec du henné et de la dentelle d’Alençon. C’était un travail tellement fin - comme si c’était de la dentelle, sur un tissu qui n’est pas du tissu : c’est de la fibre de verre. La fibre de verre est une fibre qui résiste à tous les temps.
Mercredi, on a découvert sous les arcades l’œuvre qu’elle a faite avec nos mains. Les dessins étaient réalisés en partie par Cynthia, Marie-Pierre et les habitants d’Alençon. Ces oeuvres s’appellent « Toutes voiles dehors ».
Les voiles qu’on a vues au musée, faites par Elisa Fiasca, sont la projection de l’œuvre d’un grand artiste (Eugène Delacroix) : « La Liberté guidant le peuple ». Elle a transformé ce tableau très connu. Les toiles font trois mètres de hauteur sur 2,25 mètres de largeur. Elle s’est inspirée des gens qui sont passés dans la Caravane d’Or. En souvenir de leur travail, elle a fait des photos.

Le deuxième volet : La Luciole.
A la Luciole, nous avons fait connaissance de l’artiste plasticienne Marie-Noëlle Deverre. Quand on est arrivé à la Luciole nous avons vu les œuvres qu’elle avait faites sur les vitrines. Comme si on était un personnage imaginé ou dans un reflet, les œuvres ont été prises en photo (Pierrick Bigot) Elle nous a expliqué que ce sont des choses imaginées.
Marie-Noel Deverre a discuté avec les apprenants de la Boîte aux Lettres. Elle nous a expliqué la signification de ses œuvres en réfléchissant par exemple sur la phrase : « se glisser dans la peau de l’autre ». Elle a travaillé avec les gens qui habitent Alençon. Elle leur a demandé de laisser une empreinte dans ses œuvres.

Le dernier volet : le théâtre.

On était au théâtre d’Alençon. Nous avons découvert des œuvres d’Agnès Rainjonneau. Elle a demandé à chaque personne qu’elle avait rencontrées à la Caravane d’Or quelle partie du corps elle pouvait prendre en photo (l’oreille, la bouche, le nez, les dents, la main, les pieds…).
Elle a fait des œuvres avec les photos qu’elle a prises. C’est comme s’il y avait un mot, une vie dans chaque cadre. C’est comme si on était dans un cadre et on avait une partie de notre corps humain « pris ». Nous avons vu le « circuit des pots » de grigris. Car ça avait un sens : c’était en forme de mot spirale. Elle avait vu qu’il n’avait pas de jardin à Perseigne. Elle a appelé son œuvre « Une vie derrière chaque fenêtre ».
Elle avait demandé aux habitants quelles lettres de l’alphabet ils voulaient. Elle a mis dans ces pots une sorte de tige en ferraille. C’est l’œil des habitants qui n’ont pas de jardin. On a fait le tour du théâtre ; on a vu des papiers en forme de lettre, en forme de poésie, des mots doux (« Les mots sont des oiseaux ») qui voyagent. On a vu dans un passage plongé dans la nuit, des lumières, d’autres œuvres d’Agnès Rainjonneau. C’est ce qu’on a retenu au cœur de cette aventure . Ils se sont inspirés des habitants d’Alençon ou des pays lointains.

Véronique, aidée par Fatma pour la saisie sur l’ordinateur.

Atelier d'écriture : jour de tempête !

La poésie du vent

L’esprit du vent est né du souffle de dieu.
Il grandit dans les vagues, avec les marées.
Le vent souffle dans les arbres, secoue leurs branches.

Il souffle sur les toits ; il tape sur les volets.
Il veut entrer.
Les parapluies se retournent, prennent leur envol.
Les tuiles, les cheminées,
Les jupes, les papiers,
Les écharpes, les chapeaux,
S’envolent très haut.
Les fils électriques dansent.
Le pollen se disperse pour de nouvelles fleurs.
Les oiseaux se cachent loin des courants d’air.
Le vent fait du bruit :

Il siffle, il souffle, il fait des caprices.
Il nous rend triste, caresse les visages,
Il donne le frisson et fouette parfois.
Ca nous pousse, ça nous bouscule, ça nous fait dandiner.
Le vent nous empêche d’avancer.
Il nous parle et nous emporte dans un coin inconnu.

Son Amary, Louise, Eminé, Fatim, Nathalie, Yves, Cathy et Monique.

vendredi 16 janvier 2009

Atelier d'écriture à l'Epicerie Sociale

Avec Kathy, Dilber, Eminé, Louise, Nathalie, Yves, Eric et Son Amary.
Vendredi 16 janvier à l’Epicerie Sociale : atelier d’écriture.
Consigne : écrire une phrase avec le mot « étoile ».
Lorsque tout le monde a trouvé sa phrase, on a essayé de trouver un ordre pour transformer ces phrases en un texte collectif.


Etoile
Je dors dans un « Trois étoiles ». Je suis dans la nuit, je regarde les étoiles. Le ciel est plein d’étoiles. J’aime beaucoup les étoiles. Je pars dans les étoiles. Je suis une étoile qui brille dans ton cœur. Tant qu’il y aura des étoiles, tout ira bien.
Son Amary, Eminé, Eric, Dilber, Nathalie, Louise et Yves.


Même consigne avec le mot « Liberté ».

Liberté
Je suis libre de faire ce que je veux. J’ai la liberté de sortir pour prendre des cours de français. J’ai la liberté de travailler. Je suis libre de mes choix et de mon indépendance. J’ai libéré mes rêves. Pour vivre libre, il faut vivre caché ! La liberté n’a pas de prix.
Eric, Son Amary, Eminé, Nathalie, Louise,Dilber, Yves, Louise.

Nous avons beaucoup parlé ce matin-là, justement sur le mot "liberté". Et puis nous avons fait de la calligraphie (calame et encre de Chine) et discutant sur l'origine de nos prénoms.

lundi 12 janvier 2009

Affiche réalisée par les apprenants de Sées

Cliquez sur le document pour l'agrandir...

Affiche réalisée par les apprenants d'Alençon

Cliquez sur le document pour l'agrandir.

atelier d'écriture : vendredi 9 janvier

Vendredi 9 janvier, 9 heures à l’Epicerie Sociale : atelier d’écriture.
Consignes : Choisir une lettre de l’alphabet qu’on aime bien. Trouver des mots contenant cette lettre. Inventer une histoire avec ces mots.

J : Jeudi, je vais à Paris pour la journée avec ma fille Jade. En juin, on ira voir Julie pour juger de sa jugeote.
Fatim.


L : Louise aime l’horoscope. Nous aimons tous l’or. Louise adore faire de l’ordinateur.
Louise.


A : C’est une fable construite avec des apocopes et des aphérèses. Cette fable raconte l’histoire des apodes. Les apodes sont des animaux sans pieds, sans pattes, rampantes. Je trouve que la nature est pleine de carences. La nature est injuste ; il faut se battre pour ne pas se faire abattre. Avoir des apodes chez soi, c’est une folie. J’arrive à la fin de ce petit texte ; je suis à cours d’histoire. A bientôt.
Yves.


A : Un garçon qui s’appelle Abdulae va à la gare ; son avenir est à Alençon.
Fatou.


E : Eric le jardinier plantait des orchidées. C’est alors qu’il a rencontré un hérisson géant qui voulait le piquer, près du robinet.
Eric.


N : Le jour de noël, j’ai mangé du saumon et des noix. J’ai cueilli des noisettes. Nadège a emménagé dans son studio. J’ai mis les poubelles dans la benne. Il est très nerveux devant moi.
Nathalie.


F : Fatim est une femme au foyer. Fabrice fabrique une fenêtre ; c’est fini mais tout est faux. Et que faire de la farine ?…
Flore.

L : Lundi, je vais au marché pour acheter des légumes. Je vais aller à la boulangerie acheter du pain et un flan. Mes enfants vont partir à l’école. Mon foulard a de jolies couleurs.
Tulay.


A : Toute l’année, mais surtout en août, il y a l’amour amical et le grand amour. Tout cela s’apprend dans l’atelier amusant de l’ange Alice.
Béatrice.


Consigne : Imaginer que vous êtes un arbre.

Si j’étais un arbre, je serais grand et majestueux. J’aimerais être beau et respecté, être regardé par le plus grand nombre, faire partie des sept Merveilles du Monde, voir les gens se mettre sous mes branches pour se protéger du soleil.
Yves.


Si j’étais un arbre, je serais un poirier dans un jardin, en compagnie de chats qui s’amuseraient dans mes branches.
Nathalie.


Si j’étais un arbre, je serais un petit pommier dans un champ. Autour de moi, il y aurait d’autres pommiers. Des moutons me rendraient visite. Mes pommes seraient rouges en été ; mes fleurs blanches au printemps.
Eric.


Si j’étais un arbre, je serais un chêne. Un chêne géant, élégant. Il s’épanouirait avec ses belles feuilles, et ses branches biscornues, et ses racines qui s’étirent de la France à la Chine. Je trouve qu’il est élégant de ne pas détruire la nature car la nature est fragile. Il faut donc la respecter.
Louise.

mercredi 7 janvier 2009

le goûter de noël !

Les formatrices et les apprenants de la Boîte aux Lettres ont organisé un goûter de Noël le 22 décembre 2008 à la salle Louise Hervieu.
Des
histoires ont été racontées par des apprenantes, des chants ont été interprétés en malgache et en turc.
L’équipe professionnelle a aussi présenté un spectacle de marionnettes.
Les stagiaires avaient préparé dans le cadre de l’atelier « échange de savoirs » des cadeaux pour les formatrices, les bénévoles et les enfants.
C’est le
Père Noël qui a distribué les cadeaux aux enfants.
Suite à tout cela, il y a eu un
goûter. Tout le monde était très content et s’est bien amusé.

Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année.

Bonne Année ! Mutlu yillar ! (turc) С НОВМ ГОДОМ ! (russe)
Sana saiida (arabe) ! Dévé natu ! (sénégalais) Nor tari ! (arménien)
Head uut aastat (estonien) ! Sabay di pi pimay ! (laotien)

mardi 6 janvier 2009

La neige...



C’est comme des blancs en neige
De l’eau, de la glace, du froid.
On marche doucement avec les grosses chaussures.
Ca glisse !
Ca glisse pour les voitures, les vélos, les mobylettes, les poussettes.
Pour nous aussi : c’est la patinoire sur le trottoir !
C’est le temps des bonhommes de neige.
Les flocons, épais et blancs, tombent du ciel.
Ca fait joli, tout ce blanc.
C’est le temps de l’hiver.
On ne choisit pas.
On fait avec !

Isabelle, Daisy, Fatou, Fatim.

Photos prises dans le jardin de La Boîte aux Lettres : Daisy, Fatou, Isabelle, Fatim, Flore et Tulay.