mardi 29 avril 2008

Un repas festif

Vendredi 11 avril, avant de quitter La Boîte aux Lettres, des apprenantes ont invité les bénévoles et l’équipe pédagogique à un repas convivial pour les remercier.

Parmi les nombreux plats préparés, il y avait une recette de cuisine turque, le Karni Yarik (aubergines farcies).

Préparation : pour quatre personnes, 45 minutes.
Récipients et ustensiles :
- 1 casserole, 1 poêle
- 4 belles aubergines de taille moyenne
- 300g de steack haché
- 4 tomates
- poivre, sel, persil, 1 verre d’huile d’olive
- 100g de beurre
- 4 piments verts

Eplucher les aubergines en laissant des bandes de peau de 2cm de largeur.
Chauffer l’huile dans la poêle, faire rissoler les aubergines fendues d’un côté. Les retirer et les poser sur un plat.
Débarrasser la poêle de l’huile restante. Y mettre du beurre, ajouter la viande. Râper les oignons après les avoir salés et poivrés. Faire revenir l’ensemble durant trois minutes. Râper trois tomates sur l’ensemble. Faire cuire 3 minutes encore. Y ajouter le persil. Introduire cette farce dans la fente des aubergines. Mettre sur chacun une rondelle de tomate et un piment vert. Faire cuire durant quinze minutes, sans couvrir en ajoutant deux verres d’eau. Le Karni Yarik se sert chaud.

lundi 21 avril 2008

l'atelier "BLEU"

Le vendredi après-midi, il y a l’atelier « Bleu » : la plupart des apprenants de ce groupe sont des salariés.

Olivier est en métallurgie sur les machines aux Ateliers de Bellevue.
« Je viens pour une remise à niveau en maths : mesure de longueurs, calcul du budget, des proportions, etc. J’apprends à résoudre les problèmes de la vie quotidienne et, la prochaine étape, c’est faire des maths sur l’ordinateur.
En venant à la Boîte aux lettres, je rencontre de nouvelles personnes ; on discute. J’apprends des choses intéressantes. Ca me permet de progresser dans mon travail ».

Aurélie C., blanchisseuse :
« Je viens pour travailler le Français. C’est utile dans la vie de tous les jours et dans mon métier. J’apprends plus de choses que si je restais chez moi ». Yvette, une bénévole, constate les progrès : « On s’est connu il y a déjà un an et elle a fait de gros progrès ! Cela a déclenché des choses au niveau de l’écriture, de la compréhension des textes, de la prise de parole… »

Aurélie L., blanchisseuse :
J’adore l’ambiance, les maths, le français, le code de la route… J’apprends à peser et à multiplier. Et puis je prépare l’examen du code de la route. Pour l’avenir, ça aide ! Ca donne des bases pour apprendre encore plus. Et on nous aide très bien. Je fais des efforts. »

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Rodrigue, ouvrier polyvalent, 34 ans, célibataire :
« Venir à la Boîte aux lettres, ça m’aide pour beaucoup de choses – surtout pour le français, la conjugaison. J’apprends à écrire sans faire de faute. Même en travaillant sur l’ordinateur, je fais moins de fautes ».

Patricia, blanchisseuse :
« J’aime bien faire des exercices de maths. J’aime bien les maths. Cela me permet de réviser ce que j’ai oublié. Je m’entraîne aussi avec des exercices de français. Et puis, je vois de nouvelles personnes ».


Stéphanie, femme de ménage :
« C’est utile. Ca m’aide pour le travail : faire des commandes pour acheter des produits par exemple, ou quand il y a des messages à écrire pour les autres services. Et c’est important dans la vie de tous les jours, pour mon fils, plus tard ».

vendredi 18 avril 2008

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lundi 7 avril 2008

Technique de recherche d’emploi











D’habitude, le mardi après-midi, nous conjuguons les verbes, nous étudions le vocabulaire, la grammaire et l’expression écrite, avec Sonia, notre formatrice.
Mardi 1er avril, on a travaillé sur la recherche d’emploi dans la salle informatique, selon nos besoins.

On a vu comment écrire des lettres de motivation, on a navigué sur le site Internet de l’ANPE, et on a corrigé notre CV.
Cette technique de recherche d'emploi est également travaillée par les apprenants du groupe Rouge qui préparent le diplôme "Certificat de Formation Générale".

vendredi 4 avril 2008

Festival Ciné-Environnement à Sées

Nous les apprenants de la Boîte aux Lettres de Sées, sommes allés au 14e festival ciné-environnement de Sées, organisé par des élèves du lycée agricole.
Nous avons participé à la 1ère séance du festival, mercredi 2 avril à 9h30. C’était un documentaire :
« Volem rien foutre al païs » qui montrait différentes visions sur notre société actuelle : les conséquences de la société de consommation, l’importance du travail
et de l’argent, mais aussi les personnes qui ont choisi de vivre autrement.
Nous avons ensuite assisté à la séance de 14h : « Le Renard et l’enfant ». C’est un film qui raconte la rencontre entre une petite fille et une renarde. Elles s’apprivoisent tout en gardant chacune leur condition initiale. Suite au film, une association pour aider les animaux blessés « la Dame blanche » était présentée.
Jeudi 3 avril à 9h30, nous sommes allés voir : « Bee Movie » un dessin animé sur les abeilles, ou le refus d’une abeille à intégrer une vie trop planifiée, puis nous avons participé à l’animation qui expliquait la fabrication du miel et le fonctionnement
d’une ruche, puis nous avons dégusté du miel.
Cette sortie nous a permis
de comparer différents genres cinématographiques. Le thème étant l’environnement, nous allons en profiter pour travailler dessus.


Questionnaire inspiré par le documentaire
« Volem rien foutre al païs »

Qu’est ce que le capitalisme ?
Est-ce une solution de ne plus travailler ?
Doit-on obliger
les gens à chercher du travail ?
Que représente le travail dans la vie d’un être humain ?
Comment vivre autrement ?
La vie en communauté est-elle une solution ?
La solidarité existe-t-elle encore dans notre société ?
La société de consommation et la protection de l’environnement sont-elles liées ?
Est-ce possible de vivre complètement en autarcie ?
Comment économiser les énergies ?
Est-on obligé d’avoir un abonnement pour obtenir de l’électricité ou de l’eau ?
Est-il urgent de modifier notre comportement ?
Que peut-on faire au quotidien pour améliorer notre vie tout en respectant l’environnement ?

La FOAD, Formation Ouverte et à Distance sur l'antenne de La Boîte aux Lettres de Sées

Tous les lundis, nous sommes cinq apprenants à faire de l’informatique sur Sées sans formatrice.
Nous faisons tout seuls des mathématiques, du français pour nous préparer à la formation qu’on a en vue.

Dès que nous arrivons dans la salle, nous mettons les ordinateurs en route, puis nous allons sur la plate-forme de formation pour voir si nos formatrices nous ont laissé un message et le travail qu’on doit faire.
Une fois les messages lus, nous nous mettons au travail, et si on a un souci, nous pouvons contacter Karine ou Sophie à la Boite aux Lettres d’Alençon. Sinon, nous avons une personne qui se nomme Véronique Davoust pour nous aider. Elle est animatrice multimédia.
Une fois la séance terminée, nous envoyons à nos formatrices un message pour dire comment ça s’est passé. Les séances durent 2 heures.
Quand une unité n’est pas validée nous pouvons voir le détail des résultats, si le score est inférieur à 80 nous recommençons.
Travailler en FOAD nous apporte plus d’autonomie dans notre travail et on est plus à l’aise avec les ordinateurs. De plus, on est un groupe qui s’entend bien.

Catherine C, Christine B, Christine G.

mardi 1 avril 2008

Une lutte incessante et pour chacun d'entre nous

Une personne d’Amnesty International, Mme Chesnel, et une personne de la CIMADE, Mme Cuesta, sont venues faire une intervention à la Boîte aux Lettres vendredi 21 mars, journée de lutte contre le racisme.
On avait préparé cette rencontre en travaillant le vocabulaire et la grammaire avec le texte d’une chanson, « Né ici » de Sinsemilia. On avait aussi travaillé sur le début du livre de Tahar Ben Jelloun, « Le Racisme expliqué à ma fille ».
On avait réfléchi à des questions que l’on a posées à Mme Chesnel et à Mme Cuesta.


« Cette rencontre était intéressante parce qu’on ne savait pas qu’il y avait un juriste à la CIMADE spécialisé dans le droit des étrangers. On a pris les coordonnées des associations qui nous intéressent sur Alençon »
« J’ai été intéressée quand l’intervenante a parlé des différentes vagues de l’immigration en France. Je ne savais pas comment et pourquoi les gens étaient arrivés en France. »
« Elles ont parlé aussi des regroupements familiaux, des difficultés pour des grands-parents d’obtenir un visa pour venir voir leurs petits-enfants en France, des analyses ADN qui sont faites quand une femme veut faire venir ses enfants en France. »
« Elles ont expliqué que maintenant, pour venir en France, il faut déjà savoir parler français. »
Florencia, Françoise, Ilham, Niymet, Sengul (groupe Rouge)

Le racisme, c’est le rejet des gens différents. Une personne agresse parce qu’elle a peur de la différence.
Il y a des associations qui aident les Etrangers. Si on ne peut pas se défendre, on vient les voir. C’est très important de porter plainte mais il faut un témoin. « Tout est une question de courage et de solidarité », a expliqué Mme Cuesta. Les personnes qui disent des insultes racistes peuvent avoir une peine de prison et une amende (injure publique raciale, nationale ou religieuse : 6 mois de prison et une amende de 22.5OO euros). Il faut faire attention aux propos que l’on dit parce que ces paroles peuvent être blessantes.
On a parlé des enfants qui sont élevés dans le racisme et qui deviennent racistes. On a parlé aussi des réfugiés politiques, des Sans-Papier, des demandeurs d’asile qui n’ont plus le droit d’avoir une formation pour apprendre le français, la déportation des juifs et des Roms, etc.
Anita, Louise, Sylvie, Hana, Salimata, Nurten, Charlotte, Cennet. (groupe Orange)

On a parlé des violences dans les stades. Le raciste juge avant de savoir. Il faut faire la différence entre la curiosité et la méchanceté. On peut être blessant avec les mots. (groupe Jaune)

La Cimade : 2 rue Louise Michel. Tel : 02.33.28.09.37. (les mercredi, jeudi et vendredi)
ADAIE : 2 rue Louise Michel. Tel : 02.33.31.85.37.

Le Chemin d'Iris : l'exposition

Vendredi 14 mars, les apprenants de La Boîte aux Lettres ont découvert l’exposition du Chemin d’Iris : les œuvres exposées ont été inspirées par la rencontre avec les Alençonnais dans la Caravane d’Or. Quelques apprenants avaient déjà rencontré deux des quatre artistes de ce projet porté par le centre socio-culturel Paul Gauguin : Elisa Fiasca et Marie-Noëlle Deverre (voir les articles publiés dans le blog en janvier 2008). Cette visite sur le Chemin d'Iris, nous a permis d’admirer aussi les œuvres de Michel Froger et d’Agnès Rainjonneau, mais elle a également été l’occasion de voir la belle Chapelle des Jésuites et la médiathèque.

Voici le Livre d’Or écrit par les apprenants :
« Avec les grigris créés par Agnès, on est parti dans des pays, dans l’imaginaire. Les objets dont on ne se sert plus peuvent nous emmener vers la création », Louise.
« Elisa refait vivre de belles histoires à partir de tissus donnés par les habitants. C’est devenu une belle œuvre d’art. C’était intéressant. Les générations suivantes vont voir les œuvres créées. Ce sont des traces des habitants d’Alençon pour les générations futures », Sylvie.
« C’était super ! Le film est impeccable ! », Anita.
« En voyant le documentaire, on a découvert ce qu’on avait fait dans la Caravane d’Or. J’ai bien aimé le voyage dans l’imaginaire quand on est venu voir Elisa. On a rigolé ! », Frantz.
« Dans le film, on revoit les tours Verlaine qui ont disparu. Ca fait bizarre », Benoît.
« C’est très bizarre de voir dans le film des gens qu’on connaît », Jean-Claude.
« J’ai découvert la Caravane d’Or. Je pensais que c’était commercial mais en fait c’est un travail de la mémoire, avec de l’amitié et de l’échange », Bacar.
« Dans le film, c’était comme s’ils partaient en voyage. J’aurai bien aimé y être », Houzali.
« C’était très joli », Carla.
« J’ai trouvé ça un peu amusant de voir les gens porter les masques », Angélique.
« Tous les gens qui ont participé ne devaient pas s’imaginer qu’ils arriveraient ici, qu’ils seraient dans une exposition d’art », Nurten.
« Je trouve intéressant tout ce qui se passe dans la Caravane d’Or », Cennet.
« On a vu les tours Verlaine. On est reparti en arrière dans le temps. Je me suis rappelé quand j’habitais à Perseigne, dans la tour Verlaine numéro 2», Sengül.
« C’est original, tout ce qu’ils ont fait », Charlotte.
« J’ai beaucoup aimé les photos des habitants sur une voile », Françoise.
« Ce n’était pas mal, que les habitants de Perseigne et les autres s’intéressent à l’art », Nabil.
« C’est joli ; surtout les voiles d’Elisa », Hana.
« C’est bien, tout ce que les artistes ont fait », Christopher.
« Les gens ont donné plein de choses pour faire des grigris avec Agnès », Ilham.
« Tout était bien, tout, tout, tout… Je ne trouve pas les mots pour ce que je veux dire », Rita.